Araya
Margot Benacerraf
Vénézuela
79'
Mardi 26 mars - 20h
Cinéma Juliet Berto
Un paysage érodé, des terres arides balayées par le vent, sous une lumière implacable et brutale : c’est Araya, là où des hommes et des bêtes s’accrochent au sol pour survivre. Le tableau d’un quotidien qui dure depuis 450 ans, des gestes qui se répètent et se chargent d’une résonance insolite. Le Prix de la Critique obtenu au festival de Cannes en 1959 offrit une reconnaissance internationale au cinéma vénézuélien.
“Aujourd'hui, Araya n'a rien perdu de sa capacité à nous fasciner et à nous émouvoir. Une combinaison hypnotique de la beauté et de la misère.” - Steven Soderbergh
Margot Benacerraf est née à Caracas. Partie à New York pour étudier l'écriture théâtrale, elle y découvre le cinéma. Captivée par ce médium, elle voyage en France et réalise son premier film, Reverón, une étude poétique sur l'excentrique artiste vénézuélien Armando Reverón. Le court-métrage de 30 minutes lui vaut une reconnaissance internationale au Festival de Berlin en 1953, où elle rencontre Henri Langlois, qui jouera un rôle majeur dans sa vie et sa carrière. En 1958, elle commence à tourner ce qui donnera le film Araya, qui est devenu l'un des plus importants films vénézuéliens de l'histoire.
Production :
Henry Nadler
Scénario :
Margot Benacerraf
Pierre Seghers
Photographie :
Giuseppe Nisoli
Commentaire :
Laurent Terzie# (VF)
José Ignacio Cabrujas (VE)