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Encuentro loco
Le festival Ojoloco n'est pas seulement une occasion de voir des films, c'est aussi un moment de rencontre entre tous.tes : bénévoles, cinéphiles, amoureux.ses de la culture latino ou public curieux. À travers nos Encuentro Loco nous prolongeons l'expérience de cinéma. Venez échanger avec nous lors d'un café-débat, apprendre les bases de l'écriture d'un film ou découvrir les coulisses de l'organisation du festival. Marre de rester assis.es ? Venez vous déhancher lors d'un concert de rock brésilien ou d'une soirée avec l'équipe du festival ! Vous ne savez pas danser ? Pas de soucis, un cours de salsa est organisé rien que pour vous !
LE PROGRAMME
À Ojoloco, nous avons l’habitude d’explorer le cinéma sous toutes ses formes : courte, longue, fiction, documentaire, classique ou expérimentale. Le grand écran est notre crédo. Cependant, cette année nous avons voulu sortir de notre zone de confort pour vous proposer des formats nouveaux et différents. La série d’une part qui fidélise énormément de nouveaux spectateurs. Grâce à son format original, à la fois plus court (un épisode) et plus long (une saison), elle permet de développer des univers entiers et des personnages complexes. La réalité virtuelle d’autre part qui réinterroge certains des principes fondamentaux du cinéma que sont le montage ou l’immersion. Visionnant le film en 360° et en 3D, le spectateur devient alors acteur au cœur même de l'œuvre. Grâce à nos partenaires Festivals Connexion, le Festival Culturel Interuniversitaire et Cliffhanger, nous avons la joie de pouvoir vous proposer une œuvre qui a été déclinée dans ces deux formats simultanément. En effet, Un mètre vingt existe sous la forme d’une mini-série (6 x 15 min) ainsi que d’un court-métrage en réalité virtuelle (35 min).
Nuevas Formas
Le film explore le rapport à la sexualité d’une personne en fauteuil roulant. Il sera intéressant pour nous de comparer l’esthétique des formats pour traiter de cette thématique. Nous vous invitons donc à participer au “café-série” qui suivra la projection à la cinémathèque. Cette discussion sera animée par un membre de l’équipe de Cliffhanger, un membre d’Ojoloco et une clinicienne spécialisée de la santé sexuelle des personnes en situation de handicap.
Un mètre vingt, une oeuvre cross-média
Avec l'Archipel des Luciole (projet Hors-Série), Arte.tv, La Maison pour l’égalité Femmes-Hommes de la Métropole de Grenoble. Avec le soutien de la DDCS.
Nuevas Formas
Projections
Mer. 20 Mars 12h15 p.22
MSH-Alpes, Campus de Saint-Martin-d’Hères
Mar. 26 mars 12h-14h
Cinémathèque de Grenoble
Lun. 25 Mars 12h - 14h
Cinémathèque de Grenoble (petite salle)
4 rue Hector Berlioz, Grenoble
Café serie
Mar. 26 mars 12h-14h
Cinémathèque de Grenoble
Réalité Virtuelle
Mer. 27 mars - 12h-14h30
Jeu. 28 mars - 12h-14h30
Ven. 29 mars - 12h-14h30
Bibliothèque Joseph Fourier 1 place centrale,
38400 Saint-Martin-d'Hères
Tema : L'accès a l'eau en Amérique-Latine
Sur le continent où les ressources en eau douce par habitant sont les plus grandes, une grande partie de la population n’y a pourtant pas d’accès durable. L’évolution climatique renforce les disparités de territoire d’un continent connaissant déjà les extrêmes : du bassin de l’Amazone contenant 30% des eaux fluviales mondiales au désert de l’Atacama, le plus aride du monde. La fonte des glaciers et l’évolution d’El Niño réduisent les quantités d’eau douce accessibles en plus de provoquer des incidents météorologiques majeurs. De plus, l’industrialisation et parfois la privatisation (au Chili) des infrastructures liées à l’utilisation de l’eau (acheminement, hydroélectricité...) créent des tensions économiques supplémentaires qui tendent à renforcer les inégalités au cœur des populations locales.
Plusieurs des films de notre sélection annuelle résonnent avec cette thématique et nous voulions vous inviter à penser ce phénomène à travers le prisme de différentes formes et opinions cinématographiques. Le classique Même la pluie vous emmènera en Bolivie, où la réalisatrice Icíar Bollaín arrive à concentrer tous les enjeux de l’histoire d’un continent (de la colonisation à la mondialisation) autour de la question de l’eau et du cinéma lui-même. Au Chili ensuite, grâce à L’or bleu, l’or vert, nous vous ferons découvrir les enjeux de la culture de l’avocat, un produit voué à l’export mais qui participe à l’épuisement local des ressources en eau. Après ce détour, nous reviendrons en Bolivie avec Los de abajo, un film qui démontre des tensions sociales (pouvoir et corruption) qui règnent autour des infrastructures liées à l’acheminement de l’eau et à l’agriculture.
Projections autour de l'accès à l'eau
Projection de Même la pluie
le 17/03 à 17h au Sappey-en-Chartreuse.
Projection de L’or bleu, l’or vert
le 23/03 à 11h à la Bibliothèque municipale internationale, en présence de la réalisatrice.
Projection de Los de abajo
le 26/03 à 20h45 au cinéma Le Méliès, en présence du réalisateur.
Tema : Artistes des années 1960
Alors que certaines thématiques de programmation se présentent comme des évidences, en rapport avec un contexte politique ou social que nous souhaitons mettre en avant, d’autres résonances esthétiques se construisent parfois un peu d'elles-mêmes. C’est le cas cette année, où plusieurs de nos films en compétition nous propulsent dans le temps, jusqu’à la décennie 1960, à la découverte d’un.e réalisateur, danseuse ou chanteuse.
Les artistes cinéastes d'aujourd'hui font revivre sous nos yeux le talent des artistes d’hier. Les motivations à l’origine de ces différents films sont pourtant bien différentes : restaurer le travail d’un cinéaste oublié par l’Histoire ; enquêter sur la disparition d’une jeune danseuse au magnétisme envoûtant ; ou retracer sous la forme du biopic le trajet d’une figure emblématique de la musique populaire brésilienne. Cependant, l’implication personnelle
de chaque cinéaste, dans l’archive ou la reconstitution, démontre l’importance d’un héritage artistique commun qui échappe à toute notion de nostalgie, embrassant un temps que nos cinéastes n’ont pas connu.
Le travail autour du cinéaste Nicolás Guillén Landrián permettra à la fois de découvrir son travail via ses films
lors d’une projection spéciale de courts-métrages à la MaCI sur le campus universitaire, et à travers
le documentaire que lui consacre un des grands cinéastes cubains contemporains : Ernesto Daranas.
La Singla, non content de vou époustoufler grâce aux images des performances d’Antonia Singla Contreras, vous fera suivre l’enquête intime de la réalisatrice qui, fascinée par ces images, décide de partir sur les traces de cette danseuse sourde. A la barre de Meu nome é Gal on retrouve Lô Politi, amie du festival venue il y a deux ans présenter deux de ses films. Elle s’associe à Dandara Ferreira, spécialiste de la chanteuse Gal Costa, et qui lui a déjà consacré des documentaires. Elles nous racontent l’ascension de la chanteuse dans le milieu de la contre-culture brésilienne des années 1960.
Projections autour Des Artiste des années 1960
Projection de courts-métrages de Nicolás Guillén Landrián
le 22/03 à 12h15 à la MaCI
Projection du film Meu nome é Gal
le 23/03 à 14h au cinéma Le Méliès
Projection du documentaire Landrián
le 24/03 à 20h45 au cinéma Le Méliès
Projection du documentaire La Singla
le 28/03 à 19h15 au cinéma Le Méliès
ATELIERs
gratuits sur inscription à fasolatino@gmail.com, Dans la limite des places disponibles
Introduction au scénario :Exploirez l'art de la narration
Plongez dans l'univers de l'écriture de scénario en deux heures d'exploration. Découvrez les bases théoriques du scénario à travers des films emblématiques, apprenez à décortiquer leur structure narrative et explorez les différences clés entre scénario et roman. Ensuite, laissez libre cours à votre créativité lors d'un exercice pratique, où vous
vous exercerez à écrire vos propres scènes ou votre structure de scénario, sous les conseils avisés des animateurs. Rejoignez-nous pour ce voyage passionnant dans le monde de la narration visuelle, idéal pour les amateurs d'écriture et de cinéma débutants.
Samedi 30 mars à 14h30/ durée 2h
Cinéma Le méliès
Atelier animé par Adria Desaleux,
membre de l’association Fa Sol Latino
Comment ça fonctionne un festival de cinéma ?
Voilà douze ans maintenant que le festival Ojoloco assure - grâce à la complicité des cinémas partenaires - une programmation généreuse, proposant en moyenne une cinquantaine de films par an, tous présentés dans la brochure que vous tenez dans vos mains chaque printemps. En partant de l’expérience Ojoloco et de celles d’autres événements, venez découvrir toutes les coulisses, mécanismes et paramètres qui président à l’organisation d’un festival de cinéma, et au fonctionnement de notre association.
Ce sera également l’occasion pour le public de découvrir l’écosystème festivalier et la kyrielle de métiers qu’il englobe. ¡Vivan los festivales!
Dimanche 24 mars à 15h / Durée 1h
Cinéma Le méliès
Atelier animé par Victor Arnaud,
membre de l’association Fa Sol Latino